Les femmes de + 45ans sont 17 millions en France, et 9 millions d’entre-elles sont en âge de travailler. Seuls 51% des 55-65 ans sont en poste. Une candidate à l’embauche de 50 ans et + a trois fois moins de chance d’être recrutée. 40% des créateurs d’entreprises sont des femmes. 1/3 d’entre-elles le deviennent à la suite d’un licenciement. Christine Lagarde estime qu’il va falloir attendre 150 ans pour obtenir la parité dans les entreprises. La voici plus optimiste que le Forum Economique Mondial qui estime ce délai à 250 ans...
Il y a encore du chemin à parcourir …
Je viens de terminer la lecture du livre « Les Flamboyantes » écrit par Charlotte Montpezat. Je l’ai dévoré d’une traite. Il est sourcé, documenté et criant de vérité. Il devrait être mis entre toutes les mains.
Charlotte Montpezat y aborde la nécessité de prendre conscience et de comprendre la situation des femmes dans le monde professionnel, afin de contribuer à faire évoluer les mentalités.
A peine ce livre terminé, j’ai ressenti le besoin d’écrire, pour me faire modestement le relai de ses mots et de ce sujet qui prend de la place dans les conversations comme sur les réseaux sociaux, notamment depuis le report de l’âge du départ à la retraite.
L’âgisme est la première discrimination à l’embauche dans notre pays
Les femmes de 50 ans et + n’en sont pas exemptes. Charlotte Montpezat parle de discriminations qui volent en escadrille. Malheureusement, le genre et l’âge sont deux discriminations cumulables que les femmes ont elles-mêmes intégrées.
Mais pourquoi ?
Aujourd’hui encore, dans notre société, les femmes sont identifiées par leur corporalité. Dès lors qu’elles ne rentrent plus dans la catégorie de « la ménagère de moins de 50 ans », elles deviennent invisibles : plus de présence dans les médias, plus de représentation dans l’industrie du cinéma, plus de valorisation positive dans les spots publicitaires, mais aussi peu de place dans les entreprises…
Mais à quel âge sommes-nous considérés comme séniors ?
L’âge doit-il être le critère de mesure pour évaluer si l’on rentre dans cette catégorie ? Que fait-on du critère de l’expertise ? Ne sommes-nous pas séniors que dans le regard des autres ?
Pour que le regard de notre société évolue, le changement doit s’opérer à la fois au niveau sociétal, politique, économique mais aussi individuel.
Des actions législatives et publiques, l’intégration des critères « séniors » et « femmes » dans les politiques RH existantes des entreprises, la promotion de femmes à des postes de PDG, l’exigence de la parité au sein des organisations, permettront aux entreprises de capitaliser sur le savoir-faire et des expertises sous exploitées.
Les femmes de 50 ans et + peuvent contribuer à la performance collective, grâce notamment à leur capacité à transmettre, leur créativité, leur capacité d’adaptation, leur remise en question, leurs connaissances et aptitudes à gérer différentes générations et plusieurs situations simultanément… Voilà quelques gages de retour sur investissement pour les employeurs. Charge à ces derniers d’investir pour maintenir leur niveau de compétences face aux évolutions technologiques.
Les femmes ont également un rôle à jouer en prenant conscience de leurs propres préjugés : faire preuve de volonté pour apprendre à agir différemment, s’accorder de la considération évitant ainsi que ce soit les autres qui les estampillent d’un stéréotype non avenu, trouver la force d’oser prendre de la place.
Charlotte Montpezat explique que nous ne pouvons plus faire comme si le problème n’existait pas.
J’attire très vite leur attention sur la nécessité de marquer les esprits dès les premiers instants lors d’un entretien de réseau et de recrutement, pour espérer créer le bon élan vers des perspectives ambitieuses. Tout se joue sur les premières secondes !
Alixio Activ est un cabinet qui accompagne tout type de carrière, incluant les parcours atypiques et hors normes, parce que nous sommes, parce que je suis, convaincus que la différence est la richesse des entreprises.
Et n’oublions pas, nous serons tous séniors un jour !
Cadre de la fonction publique d’Etat, Serena a souhaité réaliser un bilan de trajectoire pour quitter la région parisienne et donner un nouveau souffle à sa carrière. Pour mener à bien ce nouveau projet, elle a choisi d’être accompagnée par les coachs Alixio Activ. Quelques mois après son repositionnement professionnel, elle revient sur son expérience avec notre cabinet.
Un bilan de trajectoire bénéfique pour faire de sa transition une réussite
Après avoir travaillé presque 15 ans au sein de la même institution politique, Serena souhaitait être guidée par des professionnels dans sa transition de carrière, pour que celle-ci soit une réussite. Dès les premiers échanges, nos experts lui ont proposé de réaliser un bilan de trajectoire, pour donner la bonne orientation à sa carrière. « Ayant effectué toute ma carrière dans la même structure, je ne savais pas dans quelle direction aller pour mener à bien cette transition. Le bilan de carrière m’a aidée à y voir plus clair et à concrétiser mon projet » explique notre ancienne coachée.
Une collaboration concrète et aboutie…
Une fois le bilan réalisé, c’est Claire Sillam, executive coach chez Alixio Activ, qui l’a accompagnée dans toutes les étapes nécessaires pour trouver un emploi et activer son réseau. « L’accompagnement proposé par ma coach fut concret et très bénéfique. Elle m’a guidée dans toutes les étapes importantes, de l’identification de mes compétences et de leur portabilité, en passant par la recherche des métiers auxquels je pouvais prétendre, la réalisation de mon CV et de mon profil LinkedIn, jusqu’à l’activation et le développement de mon réseau. Le challenge était ambitieux, car j’avais réalisé toute ma carrière dans la même institution politique. En tant que fonctionnaire, j’avais été recrutée sur concours, et n’avais jamais passé un entretien de recrutement. Je ne savais pas comment appréhender seule le monde du travail. Claire m’a fourni les brassards qui m’ont permis de me jeter dans le grand bain ! Et c’est grâce à notre collaboration minutieuse, opérationnelle et aboutie que j’ai pu retrouver un emploi » indique Serena.
…pour décrocher un emploi passionnant, à la hauteur de ses attentes
C’est finalement par l’intermédiaire d’une personne de son réseau que Serena est entrée en contact avec le Président d’une grande université française. Elle a d’abord occupé le poste de cheffe du service coopération internationale durant quelques mois, puis a été recrutée sur le poste de Directrice de Cabinet de la Présidence. A la frontière entre la politique et les services administratifs, en liaison étroite avec le Président, les vice-présidents et les directions générales des services, son rôle principal est d’actionner les bonnes personnes au bon moment, pour traiter les sujets sensibles rencontrés par l’équipe politique, au service de la gouvernance. Véritable cheffe d’orchestre, elle anime également les équipes au sein des instances et est en charge des relations institutionnelles et extérieures du Cabinet, au niveau national et international. « Ce nouveau métier est passionnant. Au quotidien, je travaille sur une très grande diversité de sujets, j’ai un rôle de vigilance, d’alerte et de coordination qui me plait beaucoup » ajoute notre coachée.
Se donner les moyens pour atteindre son objectif
Pour mener à bien sa transition de carrière, Serena a énormément travaillé. Elle a accepté d’aller au-delà de ses idées préconçues et de se mettre en danger. « Pour réussir ce type de projets, il faut se sentir prêt et oser se lancer. C’était mon cas ! J’avais très envie de prendre un nouveau départ. J’ai donc été attentive aux conseils de ma coach et accepté de consacrer beaucoup de temps à ce projet. Une transition professionnelle nécessite en effet beaucoup de travail personnel. Mais si l’on est vraiment partant, cela s’avère être une belle aventure. Le coach a un rôle de miroir, qui nous aide à identifier des qualités personnelles que l’on ne soupçonnait pas forcément. Il faut également accepter de se laisser bousculer et surprendre par le bilan de trajectoire, et aller sur des terrains professionnels que l’on n’avait pas imaginés. Selon moi, une grande partie de la réussite d’un projet vient de notre capacité à dépasser ses réticences et abandonner ces a priori sur certains métiers ou filières. C’est seulement en ayant une démarche ouverte, sans frein ni croyance limitante, que l’on parvient à être pleinement épanoui dans cette démarche » explique Serena.
Un accompagnement bienveillant et bénéfique sur le long terme
« Je suis reconnaissante de l’apport fourni par le cabinet Alixio Activ. Au-delà d’un accompagnement pour faciliter la recherche d’emploi, les méthodes et outils transmis par le Cabinet sont utiles tout au long d’une carrière. Ils permettent de trouver sa place, de réussir à se positionner, sans perte ou excès de confiance.
Quand j’ai débuté ma collaboration avec Alixio Activ, je ne savais pas trop où j’allais. Mais, grâce à l’expertise et à la bienveillance de ma coach, j’ai gagné en confiance. Claire a cru en moi et cela m’a aidée dans la concrétisation de mon projet. Et aujourd’hui encore, je ressens les bénéfices de cet accompagnement bienveillant.
Tous les cadres dirigeants qui faisaient partie de ma promo au sein du Cabinet ont retrouvé un emploi épanouissant dans les mois qui ont suivi le démarrage de leur accompagnement. La démarche proposée par Alixio Activ est efficiente et apporte des résultats concrets. »