Que l’on soit en poste ou en recherche active, la crise actuelle nous pousse à réinventer notre manière de fonctionner et d’envisager l’avenir.
Afin de se recentrer sur les points positifs de cette situation inédite pour sa recherche d’emploi, François, coaché Alixio Activ, s’est prêté au jeu des questions/réponses de l’infographie « En poste ou en recherche d’emploi : quelques questions pour positiver et préparer l’après ».

Qu’est ce qui change dans ma recherche d’emploi pour un poste de Directeur du Développement et de Business Unit ? Quels sont les points positifs et les limites de cette période pour l’évolution de mon métier ?

Cette situation engendre forcément des aspects négatifs. La perspective de retrouver rapidement un emploi s’est éloignée. Il semble évident, exception faite de certains cas spécifiques (arrêts maladie, départs anticipés à la retraite, profils de crise …), que les entreprises vont diminuer leurs embauches en CDI.

De plus, le confinement a entraîné l’impossibilité de se déplacer, et donc d’avoir des rendez-vous physiques formels et informels avec le réseau, les chasseurs de tête, les entreprises, etc.

Enfin, en cette période de crise, les fonctions « marketing et développement » risquent de plus souffrir que certaines autres. Il y a fort à parier qu’on assistera à une diminution des budgets de recrutement et donc au gel des embauches.

Malgré ces aspects négatifs, cette crise inclut également des bénéfices dans ma recherche d’emploi. Les commerciaux en poste, qui étaient dans une certaine routine, risquent de ne pas être en mesure de se remettre en question. Pour les entreprises, il va falloir trouver des personnes disponibles, prêtes à la mobilité, plus agiles et ayant une capacité de prise de recul et de hauteur. La vision nouvelle des experts disponibles sur le marché de l’emploi sera un plus !

Qu’est-ce que j’ai découvert dans mon réseau ? Comment l’ai-je abordé ?

Durant le confinement, les membres de mon réseau avaient plus de temps et étaient donc plus accessibles. J’ai découvert des personnes plus ouvertes, avec un réel besoin d’échanger, de se sociabiliser. Chacun était plus attentif à l’autre. « L’ice Breaker » s’est imposé comme une évidence.

Cela a également été possible grâce aux outils de visio conférence, qui ont rendu les rendez-vous plus faciles et moins contraignants, nous permettant d’échanger sans nous déplacer.

Malgré tout, j’ai constaté beaucoup d’inquiétude au sein de mon réseau. Peu de personnes envisagent l’avenir sereinement. La crise étant internationale, même l’export n’est pas une source de positivisme.

Quoi qu’il en soit, pour aborder son réseau en cette période délicate, l’empathie est  indispensable. Les personnes sont inquiètes et certaines sont directement touchées par des décès ou des malades dans leur entourage.

Quelles sont les 3 premières actions que je vais entreprendre maintenant que le confinement est terminé ?

Pour garder le contact, je vais proposer des rendez-vous physiques et aller à la rencontre des personnes.
Je vais également proposer à certains membres de mon réseau de faire du sport pour recréer de la proximité.
Enfin, je vais consacrer du temps aux personnes qui ont été particulièrement seules.

Comment vais-je pouvoir être force de proposition vis-à-vis des employeurs potentiels sur la nouvelle approche de mon métier ?

En les écoutant, en identifiant leurs principales préoccupations, afin de mettre en évidence mon offre de service et ma valeur ajoutée. L’idée est de présenter mon profil comme une solution. Certains auront failli pendant la crise, il faudra aborder les entretiens avec calme et sang-froid.

Sur un marché de l’emploi « tendu », quelles concessions ou nouvelles offres puis-je faire ? Et avec quelle valeur ajoutée, quels outils de communication autre que mon CV ?

Je suis prêt à m’adapter contractuellement, à accepter des missions de conseil, en y associant des KPI pour montrer ma volonté de m’inscrire dans une forme de solidarité pour réussir. Ces missions se transformeront peut-être par la suite en CDI.

Concernant les outils, je compte étudier les vecteurs de communication comme Twitter pour me démarquer, travailler mon personal branding et développer mon réseau professionnel.

Comment vais-je « mettre en avant » ce que j’ai fait durant cette période de confinement et montrer de quelle manière j’ai su en tirer des bénéfices concrets ?

J’évoquerai mon expérience d’animateur de ma promotion Alumni d’Alixio Activ. Dans cette démarche, ma volonté était de maintenir la cohésion du groupe au travers de l’écoute, la parole et le pragmatisme de sujets communs à traiter ensemble. Mes collègues m’ont très vite trouvé légitime dans ce rôle.
J’indiquerai avoir également coaché plusieurs membres de ma famille, qui m’auront découvert sous un nouvel angle.

En résumé, j’expliquerai que le confinement m’a permis de m’ouvrir encore davantage aux autres, de développer ma capacité à être apporteur d’idées glanées au fil des discussions, mais aussi et surtout de garder mon enthousiasme et de positiver l’avenir.