Ancien Directeur du développement commercial d’une filiale d’un groupe d’assurance-crédit, Edouard est actuellement accompagné par Alixio Activ dans son outplacement. Il revient aujourd’hui sur sa démarche réseau et nous livre ses best practices pour activer ses contacts, afin de trouver un emploi de Directeur Business Developpement dans les services financiers.

Edouard, qu’est-ce qui fonctionne bien dans votre démarche réseau ?

Les prises de contact sont assez faciles, la plupart des personnes répondent présentes, et sont bienveillantes et réceptives aux messages que je leur porte. Et je suis surpris de voir que parfois, le réseau de niveau 2 répond mieux que le niveau 1. C’est un mystère !

Dans ma démarche, je me suis aperçu qu’il ne fallait pas craindre d’aborder les membres de son réseau. Les personnes adorent qu’on leur demande conseil, elles se sentent ainsi utiles et valorisées.

Qu’est-ce qui a moins bien fonctionné et que vous ne faites plus ?

Au départ, j’étais trop direct dans mon approche et cela était perçu comme de l’opportunisme. J’ai dû rectifier rapidement ma façon d’aborder les membres de mon réseau. Il ne faut pas annoncer de but en blanc que l’on est en recherche d’emploi, car cela peut effrayer certaines personnes qui ne sauront pas comment vous aider, et donc qui ne répondront pas. Il faut plutôt indiquer que l’on souhaite avoir des informations sur le marché, avoir des nouvelles du secteur, recueillir des conseils, pour nourrir et développer son projet professionnel… Il s’agit avant tout et surtout d’être subtil !

Les personnes que j’ai contactées de cette manière m’ont souvent dit apprécier ma démarche et qu’il était pertinent de venir s’informer du marché ou d’un secteur (même si on le connait déjà). De cette façon, on passe réellement pour un professionnel du métier.

Qu’avez-vous appris au fil du temps pour perfectionner votre démarche réseau ?

J’ai appris à être patient ! Il ne faut pas s’attendre à des réponses trop rapidement. Les personnes que l’on contacte sont très souvent dans le « rush », et nous ne sommes pas leur priorité. Il faut donc prendre son mal en patience et ne pas hésiter à relancer si besoin.

J’ai également découvert que le réseau était un très bon outil pour mieux appréhender les entretiens d’embauche. Passer un entretien après une démarche réseau est plus facile qu’après avoir répondu à une annonce sur LinkedIn. On connaît ainsi mieux le contexte, l’entreprise et parfois, on a même déjà gagné un peu la confiance du recruteur, ce qui est un bon point.

Je me suis aussi amélioré sur la préparation de mes entretiens. Plus on le prépare correctement, plus on apprend de choses sur le poste et l’entreprise, et plus on sera crédible et pertinent durant les échanges avec le recruteur.

Et surtout, j’ai découvert qu’il est essentiel de cultiver les relations « win-win ». Il faut savoir renvoyer l’ascenseur aux personnes qui nous ont aidés ou tendus la main.

Quelle principale difficulté avez-vous rencontré dans votre recherche d’emploi et comment l’avez-vous surmontée ?

Au départ, je n’étais pas clair sur mon projet. J’avais du mal à expliquer là où je souhaitais aller précisément. Et on m’a souvent demandé de clarifier. J’ai donc pris le temps de réfléchir à mon projet pour avoir une idée précise de l’orientation que je souhaite donner à mon avenir professionnel, et j’ai ensuite travaillé mon argumentaire et pour être en capacité de décrire correctement et précisément mon plan de carrière. Sans ça, mon réseau n’aurait pas pu m’aider.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui n’a pas envie de réseauter ?

Tout d’abord, on prend plaisir dans une démarche réseau. Cela nous « re-booste » d’être en contact avec des professionnels. Personnellement, cela me remonte le moral de discuter avec des gens intéressants et bienveillants. On conserve une lueur d’espoir en permanence, ce qui est très important dans cette période.

Ensuite, à chaque échange, on apprend quelque chose de pertinent pour avancer dans son projet (un contact, un chasseur, une entreprise qui recrute, un secteur ou un job à éviter…). Il faut savoir que la plupart des jobs sont cachés et jamais publiés. La seule manière d’y accéder est donc de s’informer via son réseau.

Enfin, en restant connecté, on s’enrichit énormément en prenant de l’information sur le marché, les organisations, les concurrents, les fusions, le jargon, etc. Et cela nous rend beaucoup plus crédibles lors des entretiens.

Pour conclure, pourriez-vous nous en dire un peu plus sur votre accompagnement par le cabinet Alixio Activ ?

J’ai découvert Alixio Activ via mon réseau. J’ai ensuite comparé ce cabinet avec d’autres prestataires, et au final, mon choix s’est fait en fonction du feeling que j’ai eu lors des entretiens avec les équipes. Sans hésiter, j’ai décidé de travailler avec Alixio Activ, et je ne regrette toujours pas aujourd’hui.

L’apport des coachs est essentiel. Ils nous aident à structurer notre démarche réseau, et nous donnent beaucoup d’outils pertinents pour réussir ce projet. La méthode de coaching d’Alixio Activ est bien huilée. Les coachs sont des personnes très professionnelles et à l’écoute. Cet outplacement, au-delà de m’aider dans ma transition professionnelle, m’aura également permis de faire de très belles rencontres.