Le contexte actuel de crises successives suscite chez les jeunes et les moins jeunes salariés, une exigence plus forte vis-à-vis de leur manager :

Il/Elle n’est pas en tête de ses troupes, tel Bonaparte sur le pont d’Arcole pour leur indiquer la direction à suivre, mais au milieu de son équipe pour communiquer, voire expliquer les objectifs et les moyens pour les atteindre.

Il/Elle partage les bonnes et les moins bonnes nouvelles.

Il/Elle récompense les réussites, prend les échecs sous sa responsabilité, permet le droit à l’erreur et encourage à grandir en les transformant en expérience.

Il/Elle doit être assertif car c’est rassurant, et en même temps, à l’écoute.

Il/Elle doit moduler son management en fonction de l’autonomie des collaborateurs. Il/Elle peut dans certains cas exercer un contrôle exigeant mais ne doit pas basculer dans le micro-management systématique aussi frustrant pour ses équipes que pour lui/elle.

Enfin, il/elle doit donner du Sens au travail quotidien et aux projets, et être attentif à la problématique de La Grande démission.

Il/Elle doit avoir des valeurs communes avec son équipe et surtout celles qui concernent le respect des personnes et de la planète.

Manuela de Pennart-Braghini,
executive senior consultante chez Alixio Activ